12 avril 2016

Jean-Yves n'a pas sa trace ailleurs - extrait en vrac -

Une fois n'est pas coutume, mais deux...? Car jamais deux sans trois... Si ça, ça avait été le début de mon roman, je crois bien que j'aurais arrêté tout de suite. Enfin, pas sûr, on est pas à ça près.  Le on, c'est un moi général, un moi dans son ensemble quand tout le monde est là, pas en retard pour avoir planté des patates. Écrire du bout des doigts comme on parle du bout des lèvres. Cette phrase c'est comme tuer le cochon qu'avec une écuelle, faut pas être que deux ou trois. Les histoires s'historisent. Jean-Yves, sa table et sa chaise laissent place aux balles de foin rondes. Il a l'esprit comme une agriculture naturelle, du planté, du semé, du repiqué. Des contradictions toutes humaines qu'il soigne par une thérapie de choc : VOYAGES EXTRATERRESTRES.  Une agence d'enlèvement par lévitation pour prise de conscience rapide. Je suis seul au mooonde... satané chanson française, c'est elle la bête immonde qui me ronge la tête. Jobi joba ! Jean-Yves à toujours du mal à faire le vide en soi. Les cascades qui bondissent au printemps l'y aident un peu, c'est vrai.

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