7 mai 2020

Jean-Yves n'a pas sa trace ailleurs - extrait en vrac -

Dans la buée, à travers la rosée, inondé par le vert qui débourrait, des perles posées là sur la couleur. Des chansons comme un cerveau embourbé dans la pesanteur culturelle. On n'a plus le temps de se perdre avec un enfant dans les bras. A l'écoute du ruisseau, l’œil vers les craquements sous les feuilles des insectes qui fuient. Je suis. Lui, le cerf stupéfait par le vacarme des gueulards, de l'écume, de la vase. Aribald se balançait, ses pieds nus sur le radiateur. C'était le mois de mai. La maison dormait.

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