Jean-Yves trace le sillon des semis de pois avec le dos de son râteau. Il dépose ensuite les graines, une à une dans le creux ainsi fait. Puis, il recouvre de terre d'une épaisseur égale à la taille de la graine, plombe légèrement le sol et arrose. The garden of love trotte dans sa tête et bloque. L'eau de la source s'écoule encore de bassins en bassins, c'est le moi de mars. Le nez coule. Pas besoin de fumer les pois qui fixe l'azote avec leurs nodosités et dans une semaine, il sèmera les carottes de Colmar à cœur rouge dans le rang d'à côté. La gorge gratte quand la nuit je tousse.
Aribald pétait, tapis dans son lit. De part la suite, une assiette de choux de Bruxelles gisera sur sa table de nuit, tel un portrait raté de Léonard de Vinci.
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